Actualités
Résidence Rhizome

Etats des lieux
Novembre 2022
Dans le cadre de la résidence Rhizome, un "État des lieux" en images qui se matérialisera sous la forme d'une installation. Une immersion dans l'espace de vie et l’atelier de fabrication, avec Laure Girardeau, Antoine Rivière, Vincent, Mathieu et mon colocataire de résidence Guillaume Bloget, designer.
Expolaroid à Lormes, 6ème édition

Une 6ème édition d'Expolaroid à Lormes sous le signe du temps charnière et de l'émotion.
Les 7 artistes invités y font le point.
Ils interrogent le temps et ses secousses.
L'expression du sentiment amoureux et la recherche de représentation y sont les éléments liants, ainsi que le re-nouveau.
Présence #1 - jeudi 6 janvier 2022

Présence #1 est une rencontre/performance qui marque symboliquement la fin des travaux du Jardin fleuri à Lormes, galerie-atelier des artistes Stella Goldschmit. Quatre actions en parallèle de 9h à 19h, en continu, le jeudi 6 janvier 2022. La réalisation d’œuvres sur papier par Alessandro qui seront accrochées sur les murs et dans la vitrine de la galerie. La réalisation d’une broderie par Jean-Claude sur une crinoline qui sera portée par Gisèle Didi. Gisèle Didi interviendra sur un choix de photos par la broderie. La captation de la performance sera assurée par Thierry Vasseur. Un temps suspendu marqué par des actes de création, collectivement et individuellement. Merci au Stella Goldschmit pour cette expérience unique et quelle joie, leur Présence à Lormes. Un temps, de mon point de vue, tenu, entre endurance et réconciliation, violence et douceur, peur et confiance profonde.
Marché de Noël de Lormes, 2021 - Samedi 18 décembre

Collectif engagé en faveur de la visibilité et de la reconnaissance des femmes photographes, plasticiennes et autres metteuses en danger personnel.
Volontaristes par nécessité, parce que non, vraiment, les choses ne changent pas d’elles-mêmes et qu'il faut tout faire soi-même.
Le besoin de création vous tient par les couilles, et ça fait des années que ça dure avec les recherches, expériences et applications que cela implique, provoque, induit, le courage et la persévérance aussi ! Çà s'appelle du travail, une vie de travail.
Mais aucune case ne convient jamais, jamais.
Pas assez ceci, trop cela.
Handicapées, inadaptées, incapables, ignorantes, malpensantes, malécrivantes, maldisantes, malodorantes, égocentrées, hystériques, utopistes, tarées... ?
Non, non et non !
Face au patriarcat mais aussi face aux institutions, face aux cases à remplir.
Au delà des peurs, des hésitations, des affirmations et des excès, juste tout décocher !
Comment font les gens pour vivre ?
Parce qu'on est plus fortes ensemble, et qu'il nous faut être entendues et considérées, parce qu'il nous faut nous respecter et faire respecter ces années d'accomplissements, dedans, dehors, la nuit, le jour, avant, pendant, après, toujours.
La création bouillonne, interroge et ricoche, elle nous serre le cou, nous presse les seins en nous bottant le cul.
Mais qui dit reconnaissance dit tunes, sinon, nous ne sommes rien, nous ne sommes pas crédibles, nous sommes invisibles, nous n'existons pas.
Parce qu'on a qu'une vie, c'est maintenant ou jamais.
Quinquagénaires, de toutes formes, de toutes tailles, de toutes éducations et de toutes couleurs, affranchissez-vous.
Pour un post-corona qui respire enfin, les quinquaploses sont là pour chercher et faire ensemble !
Pour l'instant nous ne sommes que 5, mais ça va enfler.
Rejoignez-nous !
mai 2020
#50balais

#laissezmoivoir



#jyvais


#venezecriresurmesbras #inauguration #letravail

Inauguration de l'espace DIDI de MARS, vendredi 27 septembre 2019 #venezecriresurmesbras


Espace DIDI de MARS
L'origine de l'idée
J'ai souhaité avoir un lieu à moi en mars 2019, pratiquement le jour de mes 49 ans, couplé avec un impérieux besoin de liberté pour travailler à ma manière et à mon rythme, bref le besoin qu'on me foute la paix.
Être une femme a toujours ses sourds combats.
La fonction du lieu
> Un espace pour tout montrer, non pas un de mes travaux parmi d'autres, ce qui m'a toujours laissé un sentiment d'incomplétude, mais tout montrer, 30 ans d'images. Raconter une histoire dans laquelle tout est lié, un parcours de vie avec ses expériences, ses rencontres, ses étapes et ses détails décisifs.
> Il s'agit aussi d'un espace de rencontres. Exposer mon monde photographique, l'incarner par ma présence et me trouver face à l'autre. Un autre pour échanger, un autre à photographier...
> Également, un espace de travail, pour être tout à fait centrer, continuer les recherches, la production d'images et voir les choses mûrir et se préciser.
> Et enfin un espace pour dire merde.
Merde à ce marché de l'art inaccessible, à ces galeristes qui te font patienter des mois pour rien, à ces gens qu'il faut relancer sans cesse pour encore rien.
Marre de demander et marre d'attendre, je n'ai pas toute la vie, je veux du concret.
Espace il faut avouer, motivé aussi par la terreur de devoir reprendre un travail alimentaire un jour...
J'aime à croire...
Ce que l'ont fait avec le temps, le temps le respecte.
H. Cartier Bresson
Le choix de Lormes
Parce que c'est une ville que j'aime, que de s'installer à côté de la galerie L’œil à facettes, a du sens.
La situation de cet espace à côté de notre association est idéale. L’œil à facettes mobilise beaucoup de notre temps. Nous y organisons des expositions d'artistes, Expolaroid, un festival de la photographie instantanée chaque mois d'avril, et autres événements.culturels. Nous développons depuis quelques mois des projets de collaboration avec des structures locales et allons installer un laboratoire de photographie argentique courant octobre, qui sera ouvert à tous.
Le choix du nom
DIDI, mon nom de famille, parce qu'il est court et répétitif, mignon et pratique. Parce qu'il évoque mon père.
MARS, pour la notion de planète autre, parce que je me sens bien souvent inadaptée face au fonctionnement de notre société, ce que l'on attend de nous, ce que nous devons « être », comment on doit « gagner sa vie », une moyenne normale attendue. Mais rien de tout cela ne me paraît « normal ».
Je m’interroge aussi beaucoup sur l'expression de nos émotions, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, ce que les gens choisissent et parviennent à laisser sortir d'eux.
Mais le choix de Mars est aussi, plus simplement, parce que je suis né en mars, mois du printemps.
Économiquement
Bien sur que cette initiative est encore une prise de risque, dans la continuité de tout ce que l'on fait avec Thierry Vasseur, mon mari, photographe également, depuis 7 ans que nous sommes installés dans la Nièvre. Il est vrai qu'on fonctionne plus par instinct que par business plan et qu'on a besoin que les choses bougent, de « s'en sortir ».
Que ce soit à la galerie de l'Oeil à facettes ou chez Didi de Mars, tout est à vendre ou presque (photos, objets, mobilier, vinyles... Nous assurons également toutes les prestations photos (photos d'identité, portraits, photos de familles, photos d'objets, etc...).
L'espace DIDI de MARS peut être soutenu sur le site de financement participatif Tipeee.
Ouverture le 25 juillet 2019
Inauguration le 28 septembre 2019 à 18h
13 rue du pont national
58140 Lormes

Recherche capillaire / Le laboratoire capillotracté
Le laboratoire capillotracté de Gisèle Didi et Sylvie Vandier
novembre 2017 / juin 2018
Exposition Recherche capillaire
Bains douches/58140 Lormes/Bourgogne
Mai 2019
à suivre...
A suivre en ligne sur Facebook
https://www.facebook.com/giseledidisylvievandier
et en vidéos sur You Tube
https://www.youtube.com/channel/UCc22z0mXQDRT0N8qXIj4mRw
Pour l'aventure: chercher et dire. Deux femmes... leur vide... leurs doutes... leurs peurs... leur incapacité à... leur obsession de… Leur travail, photographe, comédienne, leurs passions, fixes et en mouvement. L’image qui fixe le temps. L'image qui se transforme avec le temps. Le nécessite de partager, se sentir plus complète avec l’autre, plus intérieure sans l’autre. Traquer l'évidence. La place qui nous va. La place à laquelle on s'adapte quand la vie nous l'impose. Être à sa place. La partager et se sentir ensemble à la bonne place. Trouver des similitudes, quelque chose qui fonctionne à deux, qui donne envie. La vie.
Gisèle Didi et Sylvie Vandier, vendredi 17 novembre 2017

Depuis avril 2015
Chapelle St-Sylvain et oeuvres contemporaines.
52 rue Mademoiselle Bourgeois
58800 Nevers
Tél : 06 72 56 87 78
Visites sur rendez-vous





Je crois en toi, avec ou sans lumière, 2015
Il s’agit d’une boite, longue et étroite, dressée là, devant vous. Improbable présence, comme la chapelle Saint Sylvain, entourée d’immeubles, dans cette rue de Nevers, la rue Mademoiselle Bourgeois.
Une boite, un tombeau… un espace qui contient toute une histoire.
Une histoire passée, présente ou futur.
Dans cette boite, une femme, entière.
Ce n’est pas une religieuse, ni une duchesse, ni même une princesse.
Elle ne s’appelle ni Yolande, ni Marie, ni Henriette.
A-t-elle seulement un nom ?
La religion, elle n’aime pas ça, ça la met mal à l’aise.
Entre l’affirmer, s’en cacher, ou juste accepter que l’histoire ne peut s’écrire sans elle, que c’est incontournable, comme la politique, comme l’amour, comme la solitude, comme le fait que tout ait une fin.
Ainsi enfermée dans cette boite, seule, avec pour seul réconfort les traces de gens et choses aimées, de choses qui font sens, des choses qui attestent de son existence sur cette terre.
"Je crois en toi, avec ou sans lumière".
La boite est partiellement fermée par un élément graphique extrait de l'œuvre de François Morellet, présente dans la chapelle. Cet élément choisi est violet cardinal et reprend la couleur utilisée par Bernard Rencillac pour son oeuvre présente également dans la chapelle.
Je crois en toi, avec ou sans lumière
Autoportrait, mai 2015.
Caisson lumineux, tirage duratrans
50 x 157 cm.

Les traces qui accompagnent la femme, dans la boite (de haut en bas) :
- un bouddha ramené d'un voyage au Sri Lanka
- une carte représentant une couronne, dessin décalé, pub pour la styliste excentrique Vivienne Westwood -une bonne sœur qui fait "pouet-pouet" ramené d'un voyage à New Haven
- un presse papier en verre en forme de boule offert par mon amie Françoise H
- une photo noir et blanc que j'ai réalisée de mon père, en contre jour, jouant au billard -mon alliance
- le livre d'Olga Lecaye "Didi Bonbon" offert en clin d'œil par mon amie Florence P
- un autoportrait avec mon père, tous deux de profil
- une poupée en tissus réalisée par mon fils Yanko en maternelle
- une baguette magique en plastique jaune offerte à mon fils Yanko
- le cube photo de l'artiste Michèle Gignoux
- ma poupée à la tête qui bouge du personnage "We can do it" ramené d'un voyage à New Haven
- un chien qui fait "pouet-pouet", d'après un dessin de Keith Haring, offert par Thierry après un voyage en Espagne
- une mezouzah, objet de culte juif, qui contient un parchemin et se fixe à l'entrée des habitations pour protéger
- une photo d'une œuvre de Claude Lévêque, le "Chute" présent à la chapelle St Sylvain
- une photo extraite d'un de mes albums de famille sur laquelle mon grand-père porte une kippa et prie à côté de moi, enfant
- un petit livre de Martin Parr -mon "fayum", photo de moi à 20 ans, réalisée par le photographe, ex compagnon et ami Marc Attali
- mon album de famille, le plus utilisé
- une lampe de poche, grand modèle, qui se recharge
- une radio Lexon étanche qui repose dans ma salle de bain
- la boite d'un jeu mécanique en plastique offert par mon ami Marc A
- un portrait fait à Lyon de Thierry, mon mari
- une télévision en plastique décorée par mon fils Yanko
- une statue en bois faite par mon père Maurice, jeune, en Tunisie
- la boite d'un tee-shirt au motif du personnage "We can do it" ramené d'un voyage aux Etats-Unis par Thierry, avec son étiquette en dollars
- mes chaussures les plus hautes et les plus brillantes achetées avec Thierry
- le livre de Jean Gourounas "Le problème avec Gisèle" offert en clin d'œil par mon amie Florence P
- un paquet de galettes à l'orange qu'on ne trouve que pendent les fêtes de Pessah, que ma mère Léa m'envoi de Lyon
- des paquets de Kleenex car je me mouche tout le temps
- une poupée en plastique décorée par mon fils Yanko
- un objet à masser qui vibre et peut servir de vibro masseur offert par mon ami Marc A qui ne savait pas qu'il pouvait aussi servir de vibro masseur
- un carnet dont le papier est fait en caca d'éléphant ramené d'un voyage au Sri Lanka sur lequel mon fils a dessiné entièrement
- un carnet et un stylo pour toujours se rappeler d'une idée qui passe
- un paquet de noix de cajou parce que j'aime ça
- une photo de mon amie Vanessa G qui vit à New Haven
- ma carte d'électeur
- une photo de Yanko, Thierry et moi faite pour un travail réalisé avec Yanko "Nos amis les bêtes"
- une croix d'église que je n'aime pas
- le livre de photographies "Casa Susanna", découvert en 2014
- une photo d'une œuvre de Claude Lévêque "Nous sommes heureux"
- mon permis de conduire, péniblement obtenu en 2014
- le livre de méditation "La petite voix", découvert grâce à mon amie Françoise JR
- un rouge à lèvres très très rouge
- des photos, en vrac -des dessins de mon fils Yanko, en vrac -un oeuf Kinder géant parce que j'aime les contenants et le chocolat
1er juillet 2013
Nous quittons Paris 9e, après avoir habité, le 12e, le 18e, le 11e, le 20e..., de 18 ans à 43 ans.
Direction Sardy-lès-Epiry, Nièvre, Bourgogne.