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Tout débute ainsi, ce vendredi 17 janvier 2020. Que serais-je sans toi ? Sans toi, plus de refuge, peux-tu imaginer ? Ni même une autre version de toi, et encore une autre ? Je me croise à chaque coin de rue, et il faut que je m'en détache pour avancer. Comment s'oublier ? C'est un mécanisme étrange, si simple à perturber. La conscience pèse lourd, alors il faut marteler le sol pour se redresser, pour rester debout sur ses deux jambes. Choisir quelle conscience laisser prédominer, non, pas celle-là, une autre, celle de l'autre peut-être, il y en a tant, toutes si écrasantes. Cela varie selon les jours. Au sol et debout simultanément, comme un courant sans air. Obscur est ce sentiment de désillusion, charnelle est cette universalité, et éclatante est ta présence, à toi, l'autre.
Gisèle Didi
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